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Pour 42% des organisations, tout ou partie des sauvegardes déjà  réalisées à  distance

Une étude de Markess International

MARKESS International, société d’études et de conseil basée à Paris et à Washington, D.C., spécialisée dans l’analyse de la modernisation et de la transformation des organisations privées et publiques avec les technologies de l’information, annonce la parution de sa nouvelle étude intitulée Sauvegarde de Données: Usages & Perspectives.

Conscientes des risques associés à la défaillance de leurs infrastructures et applications, soucieuses de minimiser les risques d’interruption de service et leur vulnérabilité, les organisations enclenchent diverses actions visant à garantir la continuité de leur système d’information – PCA (Plan de Continuité d’Activité), PRA (Plan de Reprise d’Activité), plan de secours, etc. – et de leur activité. Ces actions passent inévitablement par la sauvegarde des données électroniques, particulièrement celles considérées comme ‘critiques ‘, ainsi que le montre l’analyse des pratiques de sauvegarde de 140 organisations interrogées par MARKESS International fin 2009. Pour près de 80% d’entre elles, la mise en place d’actions de sauvegarde de leurs données s’inscrit dans une telle démarche plus globale de sécurité.

Des données ‘critiques’ éparses
et en constante augmentation

Un autre catalyseur des actions de sauvegarde avancé par les organisations est relatif à la criticité des données et à leur croissance exponentielle. En effet, certaines données sont jugées plus sensibles que d’autres, et leur perte peut entraîner de graves conséquences en termes de revenus, de confiance, d’image, de compétitivité, de productivité, voire de survie. Pour les entreprises interviewées, les données critiques sont plus particulièrement présentes dans les systèmes de messagerie, dans les applications de gestion financière/comptabilité et de gestion des ressources humaines, ainsi que dans l’environnement bureautique, ou encore dans les applications de CRM et de gestion des forces de vente dans le secteur de la bancassurance.

La croissance forte et continue du volume de données, notamment critiques, apparaît aussi comme un facteur déclencheur des premières actions de sauvegarde pour plus d’un tiers des organisations interrogées.

Dans la majorité des cas, ces données critiques sont relativement centralisées au sein de serveurs et de data centers (le plus fréquemment hébergés en interne). Néanmoins, pour près d’un tiers des organisations, ces données se trouvent également sur des postes clients (fixes et portables) et sur des équipements mobiles (PDA, smartphones, pocket PCs, etc.). La dispersion des données et le nomadisme accru des équipements rendent plus complexes la sauvegarde de ces données.

Des défis à relever,
anticipés par une organisation sur deux

D’ici 2011, les challenges qu’auront à affronter les entreprises et administrations interrogées sont nombreux. En plus de données qui augmentent tant en terme de criticité que de volume, elles sont concernées notamment par:

  • L’archivage, dont à valeur probatoire, avec la volonté de réduire le volume de données à sauvegarder en archivant des données figées;
  • Le développement, voire la généralisation, de PCA/PRA;
  • La sécurisation des données, tant lors de la sauvegarde que dans le temps, grâce au recours au chiffrement et à des supports de sauvegarde jugés plus fiables;
  • La déduplication des données grâce à des outils permettant d’identifier et de factoriser les données redondantes et ainsi de réduire le volume de données à sauvegarder et de mieux gérer les fenêtres de sauvegarde;
  • La réduction des coûts associés à la sauvegarde, dictée par des budgets et des ressources réduits, tout en gardant ou même améliorant la qualité de services rendus;
  • Les évolutions des technologies, avec notamment le remplacement des infrastructures de sauvegarde, le recours à la virtualisation ou à la sauvegarde en mode ‘cloud computing’.

Près d’une organisation sur deux interrogées estime que ses pratiques de sauvegarde des données permettront de répondre à ces nouveaux défis.

Croissance de la sauvegarde réalisée à distance
Pour 42% des organisations, tout ou partie des sauvegardes de données sont déjà réalisées à distance, c’est à dire sur un site géographiquement distance du site de production sur lequel se trouvent serveurs, data centers et postes de travail. Le site distant peut aussi bien appartenir à l’organisation ou appartenir à un prestataire externe. Dans les deux ans à venir, ce seront 63% des organisations interrogées qui devraient recourir à la sauvegarde à distance, en réponse notamment à la dispersion géographique des sites, au besoin de centraliser la sauvegarde des données et d’automatiser les processus de sauvegarde, au respect d’obligations légales et/ou métiers (cf. SOX, Seveso, etc.), à la nécessité d’accéder aux données sauvegardées depuis n’importe quel endroit, à la forte croissance du volume de données et à la maîtrise des dépenses associées à la sauvegarde.

Les organisations interrogées semblent à ce jour privilégier la sauvegarde à distance sur leurs propres sites plutôt que sur celui d’un prestataire externe. Quand il y a un recours à l’externe, les entreprises recherchent plus particulièrement une meilleure gestion de la qualité de services, la prise en charge des processus de sauvegarde par un professionnel et une solution pour faire face au manque de
 ressources informatiques internes.

De forts besoins
en accompagnement des projets de sauvegarde

Plus de 9 organisations sur 10 expriment des besoins spécifiques en termes d’accompagnement pour la sauvegarde de leurs données. Ces besoins sont multiples et portent sur du conseil en architecture, la fourniture de solutions logicielles et de solutions matérielles. Les organisations interrogées attendent également des acteurs du marché de la sauvegarde des prestations d’intégration de la solution de sauvegarde, de conseil au choix de la solution et de conseil en amont, notamment en termes de sensibilisation des collaborateurs aux risques de perte de données et aux pratiques de sauvegarde.

Elles se tournent donc logiquement en priorité vers des intégrateurs, des éditeurs de solutions de sauvegarde, des fournisseurs d’infrastructure matérielle et des fournisseurs de services d’externalisation de sauvegarde, voire vers des prestataires couvrant un spectre complet d’expertises dans le domaine de la sauvegarde. Le schéma ciâ€?après positionne quelquesâ€?uns des acteurs du marché, notamment cités par les organisations interrogées, selon les expertises recherchées.

            
Marché des Solutions de Sauvegarde:
                       Mapping de Prestataires
            
France, Février 2010 (liste non exhaustive)
markess_international
  Source : MARKESS International
 
(1) Hitachi Data Systems
 
(2) Orange Business Services

Sur un marché relativement cerné et structuré, le développement des services de sauvegarde à distance et du ‘cloud computing’ devraient favoriser de nouvelles pratiques de sauvegarde de données et aider les entreprises à affronter des enjeux qui prennent d’autant plus d’importance dans le contexte économique actuel: minimisation des coûts d’exploitation, optimisation des réseaux et des infrastructures, enjeux accrus autour de la sécurité et de la confidentialité des données, développement d’une informatique économiquement responsable, etc.

La méthodologie suivie pour réaliser cette étude de plus de 150 pages de données détaillées repose sur des interviews réalisées de décembre 2009 à janvier 2010 auprès de 140 entreprises privées et administrations basées en France. Par ailleurs, une vingtaine de prestataires actifs sur le marché français des solutions de sauvegarde ont aussi été interrogés parmi lesquels ASP 64, Atempo, Atos Origin, BackupKeys, Beemo Technologie, Claranet, Colt Telecom, Commeo, Hitachi Data Systems, i365, IBM, Kiwi Backup, MTI Technology, Oodrive, RISC Group (STS Group), Sopra Group, SunGard Availability Services, Teamlog, Telehouse, Thales Services, Web2CIO, Ysoria.

Pour télécharger la synthèse gratuite de cette étude (vous devez vous enregisrer)

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